BASA

- 136 - Augustin. Il est défendu de donner ou d'aliéner, de quelque manière que ce soit, les églises et les terres dépendantes de la collégiale, ainsi que de cautionner ou d'emprunter, sans la permission du prieur et du chapitre. Enfin le Souverain Pontife garantit les cha– noines de Saint-Ours de tout trouble et de Loule vexation dans leurs églises comme dans leurs posses– sions, et porte des peines sévères contre les contre– venants, tout en réservant l'exercice dè l'autorité pontificale et diocésaine. Telles sont les dispositions contenues dans la bulle pontificale. Elle nous montre la sollicitude du Saint-Siège dans la défense et le soutien des instituts religieux . Le pape Luce Ill avait adressé sa bulle au prieur de Saint-Ours Uldric, qui avait succéde à Rodolphe. Uldric n'occupa pas longtemps le priorat. Il eut, celle année même , un successeur dans la personne de Gontier. Celui-ci, se voyant peul-être inquiété dans la possession des droits et avoirs. du monastère, estima opportun de recourir aussitôt à la protection du Sou– verain Poulife. Luce III, étant à Vérone, voulut bien donner µne nouvelle bulle en faveur ùe l'insigne col– légiale, le 29 novembre 1184. La teneur de cette seconde lettre se rapproche de celle de la première. Seulement, nous y trouvons les noms de certaines terres qui avaient été concédées par les fidèles à la coll1\giale, lesquels ne paraissent pas dans la première bulle ( 1). Nous y remarquons aussi que les chanoines (1) Entre autres propriétés, il y est question d'une vigne

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