BASA

- 140 - bien simple que nous n'avons point d'anciens docu– ments qui nous révèlent l'existence de l'évêque Ger– main. L. Cibrario (1), en produisant une charte de '1189 ou de 1 190, suppose que l'évêque d'Aoste G., dont il est question dans cet écrit, ne peut êlre que Germain. Mais paix à l'émin ent historien ! l'ini-· tiale G. ne suffit pas pour constii uer le nom de Ger– main. La lettre G., a notre avis, peut dés igne r éga– lement l'i~vèque Valbert qui s'ècrit aussi Gualber:. Nous invoquons a l'appui de notre sentiment le té– moignage même de Cibrario qui, dans son Histoire de la il'lonarchie de Savoie (2) , traduit le nom de Valbert par Gualbert. Il y a plus, nous avo:is des années '1186, 1187, 1189, 1190 et 119 '1, des chartes, dans lesquelles Valbert fi gure en toutes lettres . Où le prélat Germain trouverait ·il sa place , dans cette période de Lemps ? Le fait de l'existence de l'évêque Germain est donc dénué de toute probabilité. Avec lui tombe aussi l'évêque Vualperl li; aucune charte ne laisse soupçonner !'épiscopat de deux prelals du nom de Vualpert. Aussi Moche!, Genand, de Tillier, Aubert ne parlent que d'un seul évêque noh1mé Val– pert ou Valbert, lequel aurait rempli le siège d'Aoste pendant de Jongues année~. c'est-a-dire, pendant vingl– sept ans, selon nos données. A cette première difficullé , que nous croyons aplanie, (1) Documenti, sigilli, etc. p. 98, (2) Storia del/à Monarchia di Savoia, v. r. p. 234.

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