BASA

- 141 - en succède une autre bien plus sérieuse, parce qu'elle est étayée <l'un ancien document. Dans son testament de 1263 écrîl par le notaire Balduin, l'archidiacrn Jean de Cigliano (Verceil) fonda à la cathédrale d'Aoste un réfectoire annuel pour la fête de !'Ascension, en llw!meur de la Sainte Trinité • . . et pour la rémis– sion des pêches de Valbert de bonne mémoire, évêque d'Aoste, notre eléve • . . A s'en tenir à ce titre, l'archidiacre Jean de Cigliano, mort en 1263, aurait été précepteur de l'évêque Valbert mort vers 1212. N'y-a-1-il pas contradiction év idente entre ces deux dates extrêmes? Est-il possible qu'un précepteur ait eu la chance de survivre cinquante ans à son élève, qui, par surcroît, aurait été · nommé évêque non pas assurément à un âge tendre, et qui aurait même fourni une longue carrière épiscopale ? Cette anomalie n'est pas admi ssible. Il faut conclure qu'il y a erreur louchant le nom de l'évêqu e dans la Ir anscription de ce le.stament; car nous n'en possédons pas l'origi– nal (1). An :; urplus, la chronique du diocèse n'a enregistré aucun nom de Valbert qui elit été évêque d'Aoste depui s 12 '12. (1) Un extrait seulement de ce testament a été inséré dans le Liber reddilmtm Capituli Auguslensis compilé en I 3 02 par le chanoine official Rodolphe Foschia. Ce livre manuscrit, bien que gén éralement exact, n ·est pas cependant exempt de quel– ques erreurs. Par exemple, fol. LXVIII, Eme ric fig ure comme préYôt de la cathédrale en 1288, ce qui est absolument faux; · Emeric a été confondu avec son frère Henri.