BASA
- 142 Nous n'en avons pas fini avec les difficultés. Les obscurités s'accumulent sur celle période de temps. Très souvent l'histo ire nous montre dans le moyen-âge des personnages, venant l'on ne sait d'où ; nous lr.s voyons paraître inopinément sur la scène du monde et le remplir de l'éclat de leurs vertus et de leurs bienfaits, sans qu 'on connaisse leurs antécédents. Ces personnages n"ont pas eu un biographe complai sant qui se soit attaché à décrire leurs débuts laborieux. La ·première moitié de leur exi>tence reste ainsi dans l'ombre. L'évêque Valbert n'a pas été plus heureux. « On ne sait rien de sa famille », dit de Tillirr (1). Il y a des auteurs qui affirment qu'il fut, avant son éléva lion à l'épiscopat, cba:10i11e régulier de Verrès. Nous nous rallions plutôt à l'opinion de Genand, de de Tillier el du prieur Gal, qui le font cha noin e de Saint-Ours. L'obituai re de l'insigne collégiale, qui es t un monument irréfragable de la tradition, le qua li fie de cllanoine de Saint-Ours (2 ). Jamais les chanoines de la collégiale n'ont été confondus avec ceux de Verrès, bien qu'ils suivissent la même règle de Sai nl– Au gustin. Nous nous sommes elforcé jusqu 'ici de déblayer le terrain des ronces el des épines qui nous empêchaient d'arriver à notre prélat. Ces obstacles étant levës, notrn travail deviendra facile et coulant. (r) Chronologie historique des Rév. Evêques d' Aoste, Ms. (2) « vn. ka!. novembris ob. Valbertus episcopus augustensis rt canonicus noster. ))
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