BASA

- 143 - Les premières pages de la vie de Valbert sont très intéressantes. Elles nous le montrent dans l'inti– mité de l'illustre archevêque de Tarentaise, saint Pierre Il. jouissant de sa confiance el partageant avec lui les honneurs du voyage glorieux que le serviteur de Dieu fit à Rome avant 1162 vu après 1'165 (1). Le mùtropolitain de la Tar~nlaise vint plusieurs fois à Aoste, ainsi que nous l'avons vu ; le devoir de sa charge l'y appelait. li y co nnut Valbert , le prit en sing uli ère affection el l'emmena aYeC lui a Home. Ce lle préférence que le saint archevêque témoigna an jeu ne Valbert nous dit mieux que tout un livre les ver tu s et les talents éminents de celui que la Provi– dence prédestinait à la dignité ép i ~copale. Le futur évêque d'Aoste eù t-i l pu èlre mi eux instruit et mieux formé qu 'a l'école de ce grand prélat, qui fut à la fois un puissant thaumaturgl', un zélé res taurateur de la discipline ecclè·siasl iqne et le plus fe rme champion de la papauté en ces lemps de sch isme ? Valbert paya largement les bienfaits de son maitre. C'l'st à lui qu·est due, pour u1w grande pari, la canonisation de saint Pierre If, comme nous le ve rrons en son temps. Cependant le chanoine de Sa int--Ours s'appliquait avec ardeur aux devoirs de son élat. Sa capacité dans les affaires, son amo'..lr de la régu larité monas– tique, l'i ntégrité de sa Yie fa isaient présager son élé– vat ion fu ture à l'épiscopat. A la mort de Guigo, sur- ( 1) Les biographes du saint archevêque n'indiquent pas ! 'an· née de celte visite aux tombeaux des saints apôtres.

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