BASA
- 150 - elles n'en deviennent que plus intéressan tes. On voit que la piété des fidèles , ri valisant avec celle du clergé, et l'habile gestion des curés ont constitué le patrimoine sacré de nos églises, objet de la convoitise sacrilège ùes révolutionnaires modernes. Le couvent de Verrès continuait à ép rou ver les salutaires effets de la protection des marquis de Mont– ferrat, ses premiers bienfaiteu rs. La '7 ° férie de jan– vier 1189, le seigneur Boniface confi rma l' exemption du péage du château d'Uguccione déjà accordée par son père aux reli gieux de Venès. Ce documen t, daté de Ve rceil, nous app rend qu'à celle époq ue la maison de Saint-Gilles était gouvernée pa r le prévôt Ai mon (1). L'hôpital de la Porte-Saint -Ou rs, relevé de sou état de délabrement, fai sai t des acq ui sitions au profit de ses pauvres. Celle année, Gu illaume lui fil présent d'un champ sis à Paravère, et Andémar, avec son frè.re Vito, lui vendit une pièce de terre qu 'il s pos– sédaient à CiJampf'erré (2). Cependant Valbert saisissai t to utes les occasions de consoliùer son pouvoir peu défendu par le comte de Savoie. Henri VI , roi des Romai ns et fils de l'em– pereur Frédéric Barberousse, se trou va it à llùle, dès les premiers jours de mai 1189. Not re prélat jugea à propos d'aller lui présenter ses uommages avec d'autres évêques et d'antres seigneurs. li sen tait que (r) Cartulaire dit couvent de Verrès. (2) ](al. S. Ursi, ff. rx et xxxvm.
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