BASA

- 152 - portent le cachet d'une simplicité Ioule antique. Le dernier acte, que nous avons de ce chancelier, est daté de la 2· férie de janvier 1190. Nous y lisons que Girold Yendit à l'église de Saint-Marcel el à ses .desservants, pour le prix de neuf livres, !'alleu qu'il possédait à Neyran ( 1). Nous ayons de la férie suivante un acte rédigé par Michèl, substitut du chancelier David, par lequel Jacques vendit à Aimon et à Ebrard les biens allo– diaux qu ïl avait dans le val de Comboé ; la somme stipul1\e ne fut que de vingt soli; (2). En avril, nous vor ons Ebrard, Arducion et Emeric se départir en faveur de l'église cathédrale, c'est-à– dire , de l'évêque Valberi, de l'archidiacre Anselme et de tout le chapitre des droits de marescalcltia, qu'ils mesuraient à Cogne et eu d'autres li eux . Ces droits consistaient dans des réqui sitions de denrees, de foin , de viande. et même de sommes d'argent (3 ). La 3° férie de juillet, Gontier de Gressan, animé d'intentions toutes pieuses, légua à l'église cathédrale, à l'évêque Valbert et à ses successeurs les fiefs el les dîmes qu'il tenait de la cathédrale et de l'évôcbé, mais dans le cas seulement qu 'il vînt à décéder sans enfants légitimes. En même temps, il in vestit l'évèque (1) Archives de l'Evêché. (2) Hist. pair. Mon . Ch. r. 954. Cet acte porte la date du rè gne de Philippe roi, feria r II mense ianuarii regnante Phi– lippo rege anno Domini MCXC. (3) Id. 963 et Cartulaire de /' Evêché d'A oste, p. 66.

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