BASA
- 157 - a Au Pape Célestin Valbert Ev êqu e d'Aoste. Nous di song ce qne nous savons, nous rapportons fid èle– ment ce qne nous avons vu. Votre Majesté et tous les fidèles du Ch rist n'ignorent pas que l'homme de Dieu, le sei gneur Pierre, archevêque de Tarenta:se, se disposant, au temps du schisme, à all er visiter le Sou verain Pontife Alexandre (lll) el sa conr, et nous a y ant choisi pour ! 'accompagner dans ce voyage, fn t accueilli avec de grands honneu rs à son entl·ée en Italie. Les marquis , les comtes et tons les gen tils– hommes de la contrée de Verceil vinrent à sa ren– contre el lui offrirent l'hospitalité. Il trouva la ville dans un état complet d'anarchie, les citoyens du pre– mier au derni er li vrés à toutes les horreurs de la discorde et à des luttes intestines plus funestes que la guerre civi le. Chacun, l'épée à la main, était prêt à répandre le sang de son prochain ; personne ne po uvait rétablir la paix ; on y ava it travaille en vain. L'homme de Dieu procéda d'abord, selon sa cou tume , ~ la consécration d'une église, et adressa au pe uple d r~ l'l paroles de paix, se souven an t de celle sentence : Bienheureux les pieds de ceux qui portent la paix. Sa prédication, secondée par la grâce de Dieu, calma aussitôt les troubles; les esprits s'a– pa isè rent et les cœurs deposèrent to :1t sentiment hai– neux. La paix étant ainsi rendue complètemen t au pa ys, tons les citoyens se mirent à bénir le Seigneur et à attribuer ce bienfait aux mérites de l' homme de Dieu. Le traité de paix qu 'il p.!rvinl à conclure
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