BASA

- 158 entre les habitants l'occupa tout le jour, lellement qu'il ne pût célébrer la messe solennelle, après la consécration de l'eglise. >> « li partit de Verceil, accompagné des bénédictions de la foule, et se rendit à PaYie, où sa réputation l'avait dejà précédé. li célébra solennellement la messe dans l'église de Saint-Miche!, au milieu d'une grande affluence des fid èles de la ville. Durant cette fonc– tion , il aniva qu'une femme po ussée par l'esprit diabolique profita du concours du peuple pour voler à un paysan une bourse pleine d'argent qu'elle ca– cha dans son sein. Le pauvre paysan fondant en larmes s'en plaignit à l'homme de Dieu. Celui-ci, vi– vement affligé et indigné de cette mauvaise action , leva les yeux au ciel. La divine Providence, qui ne laisse rien impuni et qui révèle les choses cachées, frappa de cécité cette femme . Elle voulut sortir de l'église ; mais bien qu'il y eût plusieurs portes ou– vertes, elle ne put les trouver; elle allait et venait en tâtonnant, dans un état voisin de la démence et de la folie. I.e vol ayant été ainsi découvert et la · bourse restituée , elle confessa publiquement que la puissance du serviteur de Dieu lui avait fermé toute issue de l'église. » cc l..'homme de Dieu se rend it ensuite à Bologne où tou s les citoyens le reçurent avec honneur. Jean, évêque de Bologne, souffrait de violents maux de tête ; il pria instamment l'homme de Dieu de lui toucher la tête et de le bénir. Ce qu'il fit. Aussitô t

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