BASA

- ·162 - d'être en ces temps de troubles, où les gentilshommes étaient souvent en lutte les uns contre les autres, pi ll aient, tuaient les hommes même inoffensi fs, et ne se faisaie11t pas faute d'élever l'étendard de la ré– volte contre leurs suzerains. Le comte de Savoie et l'évêque d'Aoste sen tirent !e besoin de conclure en– tre eux une alliance offensive et défensive, afin de rés ister aux violences de.s seigneurs et de comprimer, au besoin, les émeutes populaires. Ce traité fut ap– prouvé par le tu leur du jeune prince, le ma rquis de Montferrat, en présence de Lambert, évêque de Maurienne, de Gu i, prévôt de la cathédrale d'Aoste, d'Anselme arcliidiacrc et d'A. (Anselme?) prieu r de Saint-Ours. Parmi les gentilshommes qui interv inrent en celle circonstance, nous signalons le vicomte Boson, · Jacques et Eliasin de la Porte -Saint -Ours, Ebrard d'Aymaville et ses frères, Aimon, Remoncl et Vuillenne de Gressan ('1). Ici se présente une grave difücultô. li est dit dans cette charte que le marquis Boniface, l'évêque Lam– bert et « Vuillerme, évêque d'Aoste >> y apposèren t leurs sceaux. Y aurait-il eu deux érèques d'Aoste con– temporains, Vaibert el Vuillerme, Valber t, qui es t nommé au commencement de l'acte et Vuillerme qn i y apposa son sceau? Celle hypothèse n'est pas cro– yable. Il faut admetlre que le copiEle, en transcri- (r) Hist. pair. Mo11 . Ch. r. 980. - C11rt11laire .!c ïEl·éelii, p. roo.

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