BASA

- 164 - par Cibrario, puis revue et rééditée par M. le baron E. Bollati de Saint-Pierre (1). Assurémen t, elle mérite d'être publiée dans notre langue. Nous en ferons suivre la traduction de queiquès considérations. <1 Ce qui ne s'écarte pas des voies de la clé– mence et de la bonté doit recevoir son exécution. C'est pourquoi, moi, Thomas, comte de Mau ri enne et marquis d'Italie, voyant et connaissant les calamités survenues, ainsi que les vexations et les affronts commis, je rends à la liberté la cité d'Aoste avec ses faubourgs ; j'agis ainsi par le conseil de l'évêque Valbert et de mes barons, dont les noms sont écrits plus bas, de sorte que jamais donéravan l ni moi ni mes successeurs nous n'exigerons par nous-mêmes ni par nos officiers les tailles ou les contributions qui ne seraient pas consenties; mais je m'engage ~ dé– fendre de toute molesti c , dans la mes ure de mes forces, les églises , les biens de l'évêque, des cl ercs et des religieux. Moi Comte, je reti ens sous ma ju– ridiction spéeiale l'espace de territoi re qui s'étend du Pont-de-Pierre sur le Buthier jusqu'au pont de Saint– Genis, et des qeux ponts jusqu'a la Doire, suivant la ligne de la Rive qui vient du Buthier et qui fait le tour de la cité et des faubourgs. Cel ui qui dans ces limites aura fait violence à quelqu'un, l'aura blessé ou l'aura frappé en quelque mani ère, sera tenu , (r) Dei primi Conti di Savoia, etc. Misccllanea di Storia ila · liana, t. xvr.

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