BASA

- ·166 - eaux de la cité et des faubourgs, l'évêque doit avoir un ti ers, et le Comte les deux autres tiers, tant dans le temps présent qu'à l'avenir. Si quelqu'un, dans le diocèse d'Aoste, vient à offenser le Comte, les cito– yens et les bourgeois doivent selon leurs forces aider le Comte ; il en est de même, si l'offense est com– mise lwrs du diocèse. Si quelqu'un vient à commettre un vol dans cette juridiction et qu'il en soit con– va inc n, sa personne et ses biens meubles et immeu– bles seron t dévolus au seigneur Comte et à son représen tant. Celui qui, dans les limiles design es, aura fait une insulte dans la maison d'un cle rc, d' un citoyen ou d'un bourgeoi s, sera condamné à l'amende de soixante livres; de même, 11ou1· cel ui qui se se ra rendu coupable d'une effraction. Si que lqu 'un vient a lancer un trait avec l'arc ou !a bali:>te. il encourra l'amende de so ixante li vres. Celu i qui aura été su r– pris en adultère, se ra conduit nu dans la cité avec la personne compl ice et sera frappé d'u ne amende de soixante sols. Si quelqu'un vient à couper ou à en· dommager en quelque manière le pont de Paravère, ou le pont Suaz, ou le pont sur le Bu thier, il se ra puni par un amende de soixante livres. Si quelqu'un vient à se servir d'une fausse mesure pour le grain ou le vin dans les li eux déE ignés ou dans les mou– li ns, il sera frappé ti 'une amende de soixante sols. Afin de réprimer les injustes vexations dans le temps pré– sent et à l'avenir, moi Thomas Comte, avec le con– seil de mes barons et des habitants de la cité d'Aoste,

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