BASA

- 16'7 je prends sous ma protection la persor!ne des clercs, des citoyens, des bourgeois, leurs vignes et tout ce qu'ils possMent en biens meubles et immeubles. Toutes ces choses, je promets fermemP.nt, sous la foi du serment, avec mes barons, de les obsener selon mon ponrnir, dans toute l'étendue du Comté. Les ci– toyens et les bourgeois font la même pl'omesse avec serment. Quiconque aura violé ce sermen t, ~era tenu à réparer le dommage et l'afTront commis , et sera condamné à l'amerde de c{nt livres. De plus, nous ordonnons rigoureusement que les droits, les péages, el autres inrnstilurcs qui ont appartenu jusqu'à pré– sent à !'Evêque et aux églises dans les lieux dési– gnés, soient maintenus intacts en faveur de l'Evèque et des églisrs. Je veux aussi, moi Thomas Comte avec mes successeurs , qne quiconque, dans la cité d'Aoste ou dans les faubourgs, aura fait crédit de quelque chose à moi, à mes successeurs ou à mes envoyés, retienne, en attendant, des gages en dépôt chez lui, on bien qu'il ait de leb répondants ou cau– tions r1u'il ne puisse être trompé ou incommodé. De même, sur les instances el pour l'avantage de tonte la cité et des faubourgs, je statue, sous peine de soixante livres d'amende, que les marchands étran– gers et que tons ceux qui viennent dn Mont-Joux par la porte Saint-Etienne aillent j usqn 'à la mesure en pierre du grain, el <le là par la grande rue jus– qn 'h la Porte-Saint-Ours, et se procurent un loge– ment dans la cité ou les faubourgs, sans fraude ni

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