BASA

- 168 - dol ni contrainte. Pareillement j'ordonne. rigo ureuse– ment sous la même peine que ceux qni viennent de la Lombardie suivent la même voie. Nous défendons, sous la même peine, aux habitants de la cite ou des faubourgs d'enfreindre cet ordre. Celle charte fut ouïe, consentie et approu vee par Emeric, vicomte de la Tarentaise, lequel en son nom, au nom et par man– dat du Comte, jura d'observer celle charte, sur les saints évangiles, et sur les bienbeurPux corps des saints qui reposent dans l'ég lise de Sainte.'.\'Iarie. Le même serment fut prêté par Godefroy, fil s du dit Emeric, en son nom, au nom et par mandat de son père. Jurèrent de la même manièrn Guigo Deysteys, Humbert de la Vill elle, Hu gues des Cours, Pierre de Seyssel, Gonti er d'Aime, Boson vicomte d'Aoste, Jac– ques et Elisian de la Porte-Saint-Ours, Guillaume de Nus et ses ·frères Pierre et Aimon, Hugues de 13ard, les frères seigneurs d'Aymavi ll e, Ebrard, Aimon, Ar– ducion, Guillaume et Emeric, les frères se igneu rs du château de Saint-Pierre, Arducion, Guillermet. Jurè– rent aussi Oddon c~t Emeric d'Arnad, Bermond de Montjovet, Ansermin et Vuillermin Grossus, fils d' Ebal, Vuillerme de Proviaco, Aimon de la Porte, Guillaume Ficoni. >J Telle est la célèbre charte des libertés valdotaines ; elle fut plus tard , en 1253, c.onfirmée et amplifiée par le comte Thomas Il. Celle charte est J'mu\'l'e principalement de l'é vêque Valbert. Le bon prélat voyai.t avec douleur les maux de toutes sortes qui

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