BASA
- 171 - soumis d' une manière spéciale à la juridiction sei– gneuriale du comte. Les délits qui s' y commellent sont gravement punis. Le comte défend de moles ter les marchands étrange rs et adopte les mesures les plus propres à favoriser le commerce. Tout, dans cette charte, porte l'empreinte d'une sage liberté tempérée par l'autorité du prince et réglée par le droit cou– tumier. Elle a fail le bonheur du pays pendant plu - sieurs siècles . Que sont devenu es ces libertés ? Une légende hi storique. La charte fut approu vée non- seulement des sei– gneurs savoya rds qui accompagnaient le comte, mais aussi des membres les plus infl ue nts de la nobl esse valdôtaine. C'é tait donner la sanction la plus efficace aux statuts délibérés d' un commun accord. Valbert pou vait s'applaudir d'avoir provoqué la concession de ces franchises . Ses droits temporels étaient reconnu s, les immunités ecclésiastiques sauve– gardées, et l'ordre public rétabli et garanti. Ileprenons le récit des faits qui se rattachent à l'épiscopat de Valbert, tels qu ' ils se présentent à nous dans l'ordre chronologique , et qu 'ils nous constent d"après les anciens documents. Nou s trou vons, à la date de la 2· férie de sep– tembre de 1 1 191, le titre primitif d'acquisition d~ la montagne du Layet, appartenant aujourd'hui encore à la prévôté ou plutôt au béw·fice-cure de Verrès. C'est un particulier appel é Maurice qui , avec l'ap– probation de son frère Aimon, donna à l'église de
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