BASA

- 173 - vente fut faite avec le consentement de leur mère Alburga et par l'entremise de leur avoué Pierre. L'acte reçu, la 2· férie de janvier 1192, par le chancelier Pierre, donne pour confins la voie publique, des propriétés de la cathédrale el de l'hospice du Mont-Joux. C'est le prieuré de Saint-Jacquême, dé– pendant de la prévôté du Mont-Joux, qui est ici dé– signé en dernier lieu (1). La 7° férie de février, Amicus se dessaisit en faveur de l' église Saint-Maurice de Fénis du fief qu'il tenait d'elle, depuis le ruisseau de Cizan jusqu'au tor– rent de Maiseroni (Misereigne). Ce fief consistait en un champ et un pré dit de Nochi (2). Une charte de la même époque, sans indication précise de date, nous fait connaître les noms de localités de Fénis. En voici l'objet. Guillencus engage à Pierre, prieur de l<'énis, le vallon de Clavalité Cleevali– tatis pour trente sols, monnaie Suse, ainsi que l'alpe appelée Savones (3). Il se réserve cependant le cens d'un fromage qui lui est dû par son parent Gisla– bert, et la faculté .de rédimer ces immeubles avec son argent, mais non avec l'argent d'autrui. Illandine sa femme el leur fils Pierre consentirent à cet acte ( 4. ). Valbert, ayant obtenu du comte de Savoie l'auto– risation d'élever un château-fort à Cogne, pensa à. (I) Archives de l'Evlché. (2) Archives de la cure de Pénis. (3) C'est Savoney , montagne app artenant aujourd'hui en– core au bénéfi ce-cure de Fénis. (4) Archives de la cure de Pénis.

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