BASA

- 205 ou violent, et de procéder, dans une affaire aussi grave, à la majorité des suffrages, selon les lois de la conscience et la règle de Saint-Augustin (1). Plusieurs chartes rappellent notre attention sur l'église de Chatillon. La 4• férie de juin, Boson donna à cette église et à ses desservants tous les biens qu'il arnit à Domiana, au mont Sainl··Eusèbe, à Noso et à Franco. Il se réserva, cependant, en retour, nne pension convenable pendant sa vie, et des prières après sa mort. Le même jour, la femme Exclarmonda, épouse de Reymond, fit à l'église de Chatillon l'au– mône de la somme capitale de sept livres. Nous rap– portons aussi à celte année le présent d'une petite pièce de tene sise à Channey, que la même église reçut du prêtre Jean (2). A son tour, le couvent de Verrès, en date de la 6° férie d'août, eut en don d'un certain Jean une possession à Fava dans la parnisse d' lssogne (3). La 6° férie de septembl·e, Girold et ses frères, entre au– tres, Aimon, chanoine de la cathédrale, renoncèrent en faveur de l'hospice du Mont-Joux à leurs préten- (1) « 1v Idus maii, Bulla Innocentii III, qua confirmat pri– vilegia ab antecessoribus suis canonicis S. AEgidii concessa ; in ipsa legitur clausula sequens: Obeunte vero te, nunc eiusdem loci praeposito vel tuorum quolibet successorum, nullus ibi qua– libet subreptione, astutia seu violentia praeponatur, nisi quem fratres communi consensu vel fratrum maior pars cons1lii sa– nioris secundum Deum et B. Augustini regulam provident eli– gendum, etc. » Cartulaire du couvent de Verrès. (2) Archives de I' Evêché. (3) Cartztlaire du co1went de Verrès.

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