BASA

- 210 - crottes près du Palais-Rond, c'est-à-dire, de l'amphi– théâtre romain. Pierre lui. abandonna tout ce qu'il possédait à Arvier, dans la localité d'Alber. Le sei– gneur Aimon de Bard lui légua le montant de vingt sols assuré sur une ferme dite de Verciel qu'il avait à Chatel-Argent : c'était « pour le remède de son âme et de celles de ses ancêtres » , qu'Aimon faisait cette bonne œuvre. Tou s ces actes furent reçus par Michel, substitut du chancelier David, sous le règne de l'empereur Othon (1). - Nous allribuons à celte ann6e une concession que Boniface, prieur de Saint-Ours, d'accord avec son chapitre, fit au prêtre Pierre de Palen et à. Vuillen– cu s. Il leur donna, à titre de bénéfice personnel, un champ à Rochères, sous la réserve d'une prestation à payer à la collégiale, leur vie durant. Pierre, en retour, s'engagea à léguer, à sa mort, au monastère de Saint-Ours un vignob le avec ses dépendances situé aux mêmes perti nences . Nous voyons figurer comme témoins dans cet acte l'archidiacre David, le chanoine Aimon son neveu, et Gilles, chapelain de Saint-Jean d'Aoste (2) . Mais ces noms son t éclipsés par le nom bien autrement glorieux du prieÙr de Saint-Ours que nous avons cité. Sa! uons ici le bienheureux Boniface de Valpergue, évêque d'Aoste en 1219, qui apparaît à nos regards le front ceint de l'auréole d' une sain- (I) Kal. S. Ursi, ff. vr, xxxrv et LXIV. (2) Jd. f. XXXVIII.

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