BASA
- 217 - été spolié injustement par les officiers du corn le de Savoie ou par les valdôtains eux-mêmes. Thomas I ne faisait que noblement son devoir, en restituant à notre prélat toute son autorité temporelle. D'ailleurs, est· il vraisemblable que le comte Thomas, prince ferme, habile, secondé par un tuteur prudent et énergique, tel que le marquis Boniface de Mon tferrat, se soit montré faible vis-à-vis de Valbert, et qu'il lui ait sacrifie bénévolement les droits de la cou ronne ? Sans doute, il lni fit quelques largesses el lui témoigna une grande confiance. Ces démonstralions d'amitié sont un hommage rendu au mé1<te supérieur de notre prélat, mais non une preuve de la faib lesse du prince. A dire vrai, ils se sont admirablement entendus et se son t appuyés l'un sur l'autre, pour maintenir dans le pays l'ordre l't la paix publique si souvenl troublée par les vassaux. Relativement au comte Humbert III, il ne conste pas qu 'il se soit départi d'aucun de ses droits en faveur de l'évêque Valbert ni qu'il ait fait des réclamations contre de prétendues usurpations. Nous n'avons pas parlé dans ce mémoire de l'é . lablissement des Frères Mineurs à Aoste. Plusieurs historiens, parmi lesquels nous citons Pingon, Mochet, de Tillier, Besson, font remonter au commencement du treizième siècle la fondation de l'ancien couvent des Cordeliers : ce qui reviendrait à l'épiscopat de Valbert. Mochet place cette fondation en 120 9, et nomme les premiers religieux , à savoi r Manfred, u
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