BASA

- 223 - ses suites déplorables. Les deux seigneurs ravagèrent les terres et incendièrent les maisons l'un de l'autre. L' un brûla le château de Champorcher, l'autre mil le feu à la bourgade et aux vignes de Donnas. Après s'être longtemps maltrai tées, les parties belli– gé rantes soumirent leur différend à la médi ation de l'évêque d'lvrée Ûtlinus el de deux autres seigneurs de la même ville, Boémond de Foro et Boémond de Soleri o. Le traité de pai x fut conclu , le 19 juin 12 ,J 4., dans l'église Saint-Pierre de Donnas. Les deux freres en jurèrenl la fidèle observance entre les mains des arbitres, se pardonnèrent les affronts et les maux qu'ils s'é tai ent fait s l'un à l'autre et s'engagèrent à se resti tuer réciproquement les prisonnie rs, parmi lesquels était le fil s du chevali'e1· Vuill erme. Par suite de cet arrangement, Hugues demeura maître de toul le châ– teau de Bard et de la Tour d'Arvier avec leurs dépendances, et Vuillerme obti nt les 0bâ teaux de Pont– Saint-Martin et cl"Arnad . La paix fu t ainsi rétablie dans la maison de Bard ( 1). Passons à d'autres faits moins retentissants, mais qui ne sont pas dépomvus de to ut intérêt. En date de la 2• férie de décembre, Villencus fit donation de trois setiers de seigle à la léproserie de la Mala– dière de Saint-Christophe, don t no us avons déjà parlé. (1) De Tillier, Historique de la Vallée d' Aoste, des Seigneu– ries. Les manuscrits de cet ouvrage ont des variantes relative– ment aux mots de la tour d'Arvier ; certaines copies portent le mot d' Avise, d'autres celui d'Aviés.

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