BASA

- 226 - yement sur la partie antérieure de cette maison, qui appartenait à la mense épiscopale, et ainsi la contro– verse prit fin. Les témoins de ce jugement furent Boniface, prieur de Saint-Ours, Aimon, chapelain d'Hône, Riferius, domestique de l'évêque ( 1). Nous voyons fi– gurer dans cet acte Uldric, convers de Saint-Ours. Ayant été auparavant économe, ministerialis, des sei– gneurs de la Porte-Saint-Ours, il était en mesure de donner une décision équitable sur les prétentions de ses anciens maîtres. Le nom de convers ne doit pas nous étonner. Il n'était pas rare, à cette époque, de voir des hommes et des femmes de différentes condi– tions se retirer du siècle à un âge plus ou moins avancé, et se vouer au service .de la Congrégation de Saint-Ours : c'est ce que signifie le mot convers; ils n'étaient pas proprement religieux, mais afliliés à la Congrégation. Permutation de biens faite par les cJiaQoines de St-Ours. - Prétendu voyage de S. François d'Assise a Aoste. L'année 1 1216 ne nous fournit qu'un acte ms1gn1- fiant d'échange de biens fait entre les chanoines de Saint-Ours et un particulier nommé Jean. Celui-ci leur céda une prestation de huit deniers qui se percevait sur une pièce de terre sise à Establo, et, en retour: (1) Cartulaire de l'évêché d'Aoste, p. l 16.