BASA
- 235 - féodées à des seigneurs valdôtains, sous réserve de certaines redevances. Les seigneurs de Challanl et de la Porte-St-Ours tenaient des biens en fief de l'Eglise dans la Vallée d'Aoste comme dans le Vallais. Les seigneurs de Bard relevaient aussi de l'évêque d'Aoste pour des biens situés dans la Vallée d'Aoste. Bu gue,; de Bard était tenu à mille sols de plaît envrrs la mense épiscopale; il reconnut celle prestation féodale sous Jacques de Portia (1). La charte de 1219 , que nou s avons résumée, ou– vre le champ à d' au tres conjectures. Ne peut-on pas faire remonter à cette époqu e l' établissement d' une colonie allemande à Gressoney ? Il est certain qu'au commencement du xm• siècle la paroisse de Gresso– ney n'é tait pas encore érigée : ce tte partie de la Val– leise dépendait de l'église paroissiale de Saint-Jacques d'Issime, qu'on voit fi gurer en 1184 dans une bulle du pape Lucius III comme relevant du chapitre ré– gulier de Saint-Ours. Si la localité de Gressoney en 1 1219 ne formait pas encore une paroisse, malgré son éloignement d' Issime, c'es t probablement parce qu'elle ne complait qne qu elques rares habitants, c'est à-dire des pàtres avec leur bétail. L'évèque de Sion, en fai sant reconnaître ses droit s oubliés sur cet ancien fi ef, a pu se proposer le but de peupler ces localités reculées de colons allemands du Haut-Vallais. C'est ce qui ex– pliquerait l'usage de la langue allemande à Gresso- (r) Hist. patr. Mon. Ch. r. 128).
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