BASA

vicomté d'Aoste. En 1218, il reçut de Landri, évêque de Sion, l'investiture d' un fief situé à Saint-Pierre de Clages en Suisse. En 1219, il était présent à un traité par lequel le comte Thomas se départit en fa– veur de l'évêque de Lausanne des droits qu'il mesurait sur le château de Modon Enfin, la même année, le géné– reux vicomte, prenant en considération l'étal de détresse, dans lequel se trouvaient l'église de Fénis et ses des– servants, leur céda la dime de ses biens allodiaux. Est-il question dans tous ces actes du mème person– nage, du mèrne Boson ? De Tillier (1) et E. Aubert (2) laissent croire à l'existence d'un seul vicomte Boson, fils d'Aimon et père de Godefroy, d'A.ymon et de Boson, qui se reconnurent, en 124·2 , vassaux d'A– médée IV, comte de Savoie. Avouons-le, il est im– possible d'admellre que le même individu ait fourni une si longue carrière publique, à partir de 11 47 jusqu'a 1219. Bien plus, le nom du vicomte Boson reparaît dans des documents de 1232 et 1234. Force est donc de dédoubler le vicomte Boson, dont nous venons de mettre en relief la physionomie. Nous croyons que les actes postérieurs an douzi ème siècle, au moins, doivent se rapporter à Boson III, r.t les actes antérieurs, à Boson Il. Voici, d'après nos données, la généalogie des pre– miers vicomtes d'Aoste connus. Boson I vivait en (r) Chronologie historique des familles nobles du duché d'Aoste, (2) La Vallée d'A oste, p. 200.

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