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- 30 - jusqu'au pic nommé depuis Z1imsteinspitze, qu'ils croyaient le point dominant du groupe, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'en face d'eux ils aperçurent den autres pics plus élevés encore d'une centaine de mè– tres environ ! La Zumsteinspitze ne mesure, en effet, que 4.5 73 m. tandisque la Dufourspitze ou l'Ifocshte– spitze en compte 4638 et la Nordende 461 '.2. Le mème J. Zumst.ein escalada de rechef en 1820 et en 1822 la cime qui porte son nom, et écrivit une relation qui parut dans le tome xxv' des An– nales de la R. Académie des sciences de Turin. Son neveu, M. Louis Delapierre, gravit de nouveau ce pic, le 2 août 1862, et traça un rapport dont nous extrayons les lignes suivantes : « Abstraction faite du point culminant du Mont– Rose, le pic Zumstein (Zumsteinspitze ) offre par sa position géographique le plus beau point de vue du monde alpestre. Il n'y a pas mème le sommet du Mont-Blanc, qui puisse lui disputer celte gloire ...• te minéral de celte cime étant le même que celui du Rocher de la Decouverfe, j'ai lieu de croire que toute la masse supérieure du Mont-Rose soit de la mème formation, c'est-à-dire, du micarhiste mêlé de quartz. » Le Mont-Rose a sept cimes principales. La Hocsh– tespitze qui est la plus élevée du groupe, fut gra– vie pour la première fois, en 187'2, par les frères Smith de Yarmouth, dont elle devrait porter le nom.