BASA
- IV - la réédification historique de notre passé, nou s avons esrnyé de dégager des ombres de l'oubli les noms infiniment respec lables de plusieurs autres évêqu es appartenant au moyen àge et presque inconnus au– jourd'hui. La pensée qu e nou s allions faire revivre la mémoire de nos illustres prédécesseurs sur l'antique siège d'Aoste, nnus a singulièrement adouci la rude besogne que nous nous étions imposée. Quel intérêt un fils bien-né ne met-il pas dans la recherche des origines de sa maison, la connaissance des actions honorables de ses ancêtres et de leur généalogi e ! Quel plaisir n'éprouYe-t-il pas li vré à cette élude toute intime! La même satisfaction attend l'imesti– gateur chrétien qui interroge le pa.,sé de son Eglise et cherche à écarter les voiles recouvrant la noble physionomie des Pontifes qui l'ont illustrée. S'il ne parvient pas à leur rendre tout leur écla t, il peut du moins, après maints efforts, en contempler les traits principaux, apprécier leurs vertu s et quelques-uns de leurs actes. Comment demeurer impassible en pré– sence de ses pères dans la foi ? Ces deux mots ne nous disent-ils pas sainteté, doctrine, dévoùment inal– térable au bien spirituel du prochain, et ne doivent– ils pas faire tressaillir nos àmes de tendresse ? Dans son émotion, s'abstiendra-t-il, cet ami d'un passé tout imprégné de religion, de communiquer ses impressions à ses compatriotes, el d'essayer de leur fai re parta– ger son admiration pour les saints personnages qu'il a étudiés au flambeau de la science et de la foi ?
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