BASA

-v- Sous l'empire de celle idée el le cha1·me de ce sentiment, nous nous sommes laissé attirer vers ces figures imposantes du moyen àge qui ont éclairé et sanctifié notre Vallée . Nous avons suivi les traces de leur épiscopat, consulté les auteurs, dépouillé les par– chemins, et nous avons fait part du fruit de nos études à nos honorables collègues de la Société aca– démique de Saint-Anselme. Notre travail ne leur a pas déplu; il leur a même paru qu'il gagnerait à être connu en dehors du cercle restreint d'auditeurs auxquels il était destiné, et que l'Eglise · d'Aoste en recevrait quelque illustration. C'est le motif qui nous le fait olfrir au public. Nolis devons dire un mot sur la marche de ces études historiques. Aucun plan déterminé ne s'e:;t présenté à notre esprit, en entreprenant ces esquisses. Séduit par la douce et austère image du B. Arnul– phe, restaurateur de la vie réguli ère à Saint-Ours avant d' être promu à r épiscopat, nous ne songions qu 'à donner une notice biographique de ce prélat si remarquable. Mais le sujet s'est agrandi sous notre plume. Ayant entre nos mains une foule de docu– ments qui nous paraissaient intéressants, subjugué, d'ailleurs, par l'aspect vénérable sous lequel les suc– cesseurs du B. Arnulpbe se montraient à nom:, nous avons trouvé bon d'exploiter cette mine précieuse, au profit de l'histoire de notre diocèse. C'esl ainsi que nous avons été amené à retracer les grandes lignes religieuses du douzième et du treizième siècles. Douze

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