BASA

- 3 - d'œil rétrospec tif sur le berceau de l'évêque Arnul– pbe. L'o ri gine de la maison d'Avise se perd dans la nuit des temps. L'histoire nous la montre, dès Je onzième siècle, au premier rang de la noblesse val– dôtaine. Elle avait la parité avec les anciennes fa– milles de Challant, de Sarriod, de Nus, de Valleise et de Pont-St-.Marlin. Après avoir donné, durant sept siècles, bon nombre de sujets di stingués à l'Eglise, à la magistrature et à l'armée, elle s'éteignit en 1729, dans la personne de François Gaspard d'Avise, mort sans postérité. Le premier seigneu r de cette maison, dont on ait des données positivt'S, est le chevalier Hugues, père de notre saint prélat. JI vivait dans le onzième si(~cle, comme il cons te par un acte de reconnaissance qu'en 1O\H il passa de son fief d'Avise à l' empe reur Henri IV, ainsi que par un autre acte de reconnai ssance qu'il reçut lui-même de noble Girard de Gignod, le 23 septembre 1095, ati sujet de certains fi efs qu 'il possé– dait dans cette paroisse. Le premier de ces actes est digne d'attention : car il nous donne la mesure de la puissance de la maison d'Avise el nous révèle l'esprit d'indépendance que ses seigneurs, à celle époque, affi– chaient vis-à-vis des comtes de Savoie. De fait, ce n'est pas au comte de Savoie, mais à l'empereur même d'Alle– magne que le chevalier Hugues rendit hommage de fidé– lité. Il professait par là relever directement de l'Empire. Au siècle suivant, les seigne urs d'Avise montrèrent la même fierté cl' opposi Lion vis-à-vis de la maison de

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