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-4- Savoie. Non seulement ils ne prirent aucune part à J'acte célèbre de 1191, dont il sera question en son temps, mais ils allèrent jusqu'à refuser l'entrée de leur château an comte Thomas, qui se rendait dans le pays, probablement pour y tenir les audiences gé– nérales. Le prince dut subir l'affront de voir lever devant lui le pont qui conduisait au château <l 'Avise. Il se vengea de l'outrage reçu, en leur ôtant le pri– vilège de parité de le1Te. Plus tard , les seigneurs d'Avise firent leur soumission à la maison de Savoie (1 ). Arnulphe naquit à la fin du onziome siècle. Dans un registre d'anniversaires et de réfectoires de la cathédrale d'Aoste compilé, en 1554, par le chanoine Jean Louis Voudan ·ou Vaudan (2), il est question de la fondation d'un réfectoire en faveur du cha– pitre faite l'an 1040 sous l'épiscopat d'Arnulphe. Cette date est probablement fautive (3). Aucun his– torien ne parle d'un évêque appelé Arnulpbe, siè– geant à Aoste dans le onzième "Siècle. Quoiqu'il en soit, il ne s'agit point dans le registre, que nous venons d'indiquer, de l'évêq ue Arnulphe, objet de celle étude, lequel naquit à la fin du onzième siècle. Il eut pour père Hugues, et pour mère Marie (4), (1) Historique de la Vallée d'Aoste, par J. B. de Tillier. (2) Extractus annivers. etc. Hist. patr. Mou. Script. t. m. 656. (3) Le premier réfectoire connu date del 'an 1094 sous l'épis- copat de Boson. (4) Le Ma1tyrologe Ms. de la cathédrale d'Aoste fait men– tion de la mort de Marie, mère de l'évêque Arnulphe, surve– nue le 17 mars.