BASA

7- L'an 1 1 133, l'évêque Herbert, sorti du sein du chapitre de l'insigne collégiale, gouvernait d' une main ferme et sûre l'Eglise d'Aoste. Le vif intérêt, qu 'il portait à celte vénérable institution, l'engagea à y in– troduire la réforme qui se propageait en France, en Italie et en Suisse. Il savait y trouver des éléments favorables de régularité qu'il n'espérnit peut-être pas du côté du cuapitre de la cathédrale. Assuré du suc– cès de son œuvre , il sollicita du pape Innocent II un décret d'approbation de la vie régulière pour les cha– noines de Saint-Ours. Ce rescrit mémorable fut accordé, le 1\) novembre 1133, et mérite , à coup sûr, une mention honornbl e dans l'histoire locale. En voici le résumé : Le Souverain -Pontife rappelle d'abord l'obligation , qui incombe au Saint-Sicge, de confirmer toutes les pieuses institutions qui naissent dans l'Eglise. l'uis, acquiesçant aux désirs exprimés par l'évêque Herbert, le prévôt Boson , l'archidiacre Etienne et tout le cha– pitre de la cathédrale d'Aoste, il ordonne qu e l'ordre canonique soit inviolablement observé dans la collé– giale de Saint-Ours, et qu 'aucun sujet n'y soit admis désormais, sinon en fai sant profession de la vie cano– nique. Il établit, en outre, que tons les biens, pos– sédés alors par l'église de Saint-Ours , ou qu' elle acquerrait, dans la sui te des temps, par les donations des Souverains Pontifes, des évêques ou des fidèles, deviennent la propriété absolue et irrévocable de la

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