BASA

-9- L'introduction de la vie régulière à Saint-Ours fut hautement approuvée par la bulle d'innocent II, com– me nous venons de le dire . Ce fait mémorable est aussi attesté par ur.e inscription qui est gravée sur le chapiteau d'une colonne du beau cloître existant au midi de l'église, du côté de l'ancien dortoir des religieux. Voici cette inscription : Anno ab lncarna– tione Domini l\ICXXXIII in hoc claustra regularis vita incepta est. Ainsi, lors même que les chartes vien– draient à se taire, il nous reste dans cette inscrip– tion un monument irréfragable du commencement de la régularit é de la collégiale en date de 113 3. Nous sommcs-n~us écarté de notre sujet, en ra– contant l'établissement de l'ordre canonique dans l'in– signe collégiale de Saint-Ours ? Non, tout ce mouve– ment religieux, que nous avons retracé à grands traits, est dù à l'initiative combinée d'Herbert et tt'Arnulphe. Voici ce que dit de Tillier à cet égard : « Arnulphe a tiré son origine de la noble famille des seigneurs d'Avise au duch é d'Aoste; il a commencé à desservir à l'église de Saint-Pierre et de Saint-Ours, dans la– quelle il a introduit la vie monastique, en faisant ré– duire les chanoines séculiers d'icelle sous l' institut régulier des chanoines de Saint-Augustin en 1133 (1 ).» Nous lisons dans une note du prieur Gal: « Rien n'empêche qu'Arnulphe n'ait été Je premier ou un des principaux moteurs de la vie régulière, quoique (1) Chro11ologie hist. des Révérendissimes Evê<jues d' Aoste, Ms. 0

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