BASA

- 10 - Herbert, oomme éYêque, en ait porté le décret et obtenu la bulle d'innocent Il. Il paraît qu 'Herbert était déjà ùu nombre de ceux qui menaient la vie régulière, avant d'être tiré de l'église de Saint-Ours, pour êtrfl fait évêque, puisque le nécrologe de cette collégiale en fait mention en ces termes, au xm des calendes de novembre : Obiit Herbertus regularis Epis– copus Aug. » Arnulphe fut le premier prieur claustral de Saint– Ours. Tous les historiens sont d'accord sur ce point. Sur le chapiteau d'une colonne du cloître, l'évêque Herbert est représenté bénissant le prieur Arnulphe avec celle inscription : Arbertus Episcopus benedicit priorem. Touchant témoigflage de la tendre amitié et de l'étroite subordination qui unissait ces deux per– sonnages ! Arnulphe a dû ètre un homme d'une haute vertu et de grandes lumières pour mériter d'être élevé à la dignité de prieur dans des circonstances si gra– ves. Tout était à refaire dans la collégiale. Les bâti– ments devaient être appropriés aux exigences d'un monastère ; les chanoines devaient être formés à la vie religieuse. En vérité, la mission du nouveau prieur était délicate et difficile ; elle demandait une intelli– ~ence ferme, éclairée dans les choses spirituelles, comme dans le maniement des affaires temporelles. Arnulphe fut à la hauteur des nobles fonctions qui lui furent confiées. Il se consacra tout entie1· à son œuvre de restauration. L'ancienne demeure des chanoines fut transformée en un véritable monas-

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