BASA

- 11 tère. Un magnilique cloitre fut co:istrnit attenant à l'église: c'est le même qui aujourd 'liui fait l'admi– ration ùes archéologues. li es t vrai qu'aucun docu– ment ne nous dit expressément que ces travaux de construction aient été exécutés par le prieur Arnulphe. Mais étant donné l'établissement de la vie régulière dans l' église de Saint-Ours, ces trava ux ont dû natu– rell ement être entrepris sous la direction du nouveau prieur. Au demeurant, le style d'architecture du cloî– tre accuse l'époque du douzi ème siècle, bien que les voûtes en aient été reconstruites à la fin du quin– zi ème. Les colonnes sont en marbre blanc noirci arti-· Jùciellement. Le prieur Arnulphe ne se contenta pas d'édifier matéri ellement le monas tère de Saint-Ours ; il s'ap– pliqua surtout à lui inoculer la vie reli gieuse. Expli– quer la règle de saint Augustin, vei ller à son obser– vance et au maintien de la discipline, diri ge r les reli gieux, les éclairer, les so utenir, les animer à la pratique des vœu x de pauvreté, de chasteté et d'obéis– sance, les reprendre, les coniger, au besoin, les for– mer au ministère des âmes , telles furent les occu– pations incessantes d'Arnulph e. Le zèle du digne prieur porta les fruits les plus abondants. Une foule de sujets vinrent embrasse r la vie religieuse sous sa direction. Plu sieurs d'entre eux, tels qu'Aimon de Quart et Valbert, formés par ses doctes et pieuses leçons, furent tirés plu s lard du cloître de Saint-Ours pour ètre élevés sur le siège épiscopal d'Aoste.

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