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- ,16 - nous avons une charte authentiqu e, qui · nous montre l' évêqu e d'Aoste , Anselme, en 923, revê tu de la di gnité de comte. Mais, dans le siècle suivant, l'autorité principale dans le pays était passée au x main s des comtes de Savoie. Ceux-ci délég uèrent leurs pouvoirs aux seigneurs appelés de Challant, qui devinrent ainsi vicomtes d'Aoste et avaient leur demeure au midi de la cité. Aimon, à l'époque qui nous occupe , était vicomte de la Vallée d'Aoste pour le comte de Savoie. Boson, son fil s, lui succéda dans cette haute charge, comme il appert par plusieurs documents que nous citerons plus loin, et qui remon tent aux années 11 50, 1164, 1165, 1170, etc. En 1200, 27 avril, Boson, vicomte d'Aoste, reçut du comte Thomas, en accrois– sement de son fief, le château de Villa en Challant (1). En 124·2, les fils, ou plutôt les petits-fils de Boson précité, Godefroy, Aimon el Boson reconnurent tenir en fief du comte Amédée IV le vicomté et les châteaux <le Chatillon, de Pénis, de Challant, etc. Concluons de ces faits qùe c'est en vain que cer– tains historiens valdotains se sont évertués à établir l'indépendance de la Valtée, avant les franchi ses de 11 91. Si , en 11 34 et même antérieurement (2), les comtes de Savoie avaient leurs représentants à (1) Cibrario, Storia della Monarchia di Savola, t. t. p. 238. (2) Une charte de la 4e férie de novembre n27 fait mention du vicomte Aimon, et une autre de I IOO signal\! le vicomte Boson; mais le nom patronymique de Challant ne leur est pas encore donné.