BASA
32 - bulle datée, le 5 avril 11 45, de Cività Ca3tellana, acquiesça à leurs désirs. Voici le précis de la lettre apostolique : Le Souverain Pontife veut d'abord que tous les biens acquis ou à acquérir par le cou vent soient res– pectés et conservés. Il énumère ensuite les églises relevant de la pré vô tr.. Ce sont celles de Saint-Mau– rice à Pénis, de Saint-Lége r à Aymaville, de Saint– Victor à Challant, de Saint-Nicolas à la Thuile; puis en Tarentaise, celles de Saint-André à Bellentre et de Saint-Nicolas avec l'hospice de Saint-Bernard ; à Ivrée, celles de Saint-Ambroise, de Saint-Pierre et de Saint-Fidèle, enfin celle de Saint-Emilien à Cigliano. On voit qu'à cette époque déjà l'hospice de Colonne– Joux ( 1 ), soit du Petit-Saint-Bernard, était enclavé dans le territoire du diocèse de Tarentaise. Il résulte aussi de la teneur de ce document remarquable que les donations des prieurés de Séez, de Saint-Jacquème à Aoste et de Saint-Pierre à Châtel-Argent faites par l'archevêq ue saint Pierre II à la maison de Cqlonne– Joux (2), sont postérieures à 1 f 45, puisqu'elles ne sont pas mentionnées dans la .bulle d'Eu gène Ill. Le Souverain Pontife, passant à l 'observanc~ de la régularité religieuse, établit qu'aucun chanoine ne pourra franchir le seuil du cloître sans la permission ( 1) Il est ainsi appelé, parce que là statue de Jupiter, élevée sur une colonne encore debout aujourd 'hui, y était autrefois adorée. (2) Besson, Mémoires, etc. p. 195 .
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