BASA
- 33 - du prévôt ou du chapitre, et que si, étant rappelé, il refusait d'obéir, il sera frappé d'interdit. Il statue aussi que les ordres sacrés seraient reçus de l'évêque diocésain, et qu'il serait loisible à qui que ce soit de choisir son tomi.Jeau dans l'église de Saint-Gilles. Nous avons jugé ce document assez important pour nous y arrêter un instant ( 1). Signalons encore, en cette année, à la date de la e· férie de juillet, la vente des bien11-fonds que Gir– berge et son fils Renier firent à Eliasin el à sa femme Berthe (2). Ces biens -fonds sont qualifiés de palatio; nous voulons croire qne cette appellation désigne leur emplacement auprès de l'amphitMtre romain. Le pro– priétaire voisin Gualter, Berthe, fille de Girberge et Jean . son avoué souscrivirent cet acte, qui fut rédigé par le vice-chancelier Conon dans le cloître de Sainte– Marie et de Saint-Jean. Pourquoi ce grand nombre de signatures ? C'est qu'on ne croyait pas superflue l'intervention de toutes les personnes plus ou moins intéressées, afin de corroborer les actes publics de la manière la plus efficace. ( t) Hist. pair. Mon. Ch . n. 257 . (2) Id. 26 1.
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