BASA

-H· - Les repentirs, après les méfaits, n'étaient pas rares au moyen âge. Vuillerme de Verrès, fils du lleigneur Odon, craignit d'avoir, durant sa Yie, commis des injustices à l'encontre des sujets de l'évêque habitants de la paroisse d'Issogne. Voulant assurer le salut de sou àmr, il recourut humblement en grâce auprès de son pasteur. L'évêque voulut bi<'n lui pardonner les fautes dont il avait pu se rendre coupable, el lui accorda une pleine amni~tie. Celle déclaration fut ténorisée dans le clotlre de Saint-Gilles de Verrès, le 26 sr·p– tembre 1252, par le · notaire W., étant témoins les religieux Je Verrès, Aimon prévôt 1 Jean de Saint– Léger, Vuillerme de la Charrière, Jacques, chapelain d'Issogne, ei Odonin, frère du précité Vuillerme de Verrès (1 ). Nous atlribuons à celle année uue charle de la 5" férie de décembre, par laquelle le chevalier Vil– lencus de Saint-Pierre de Chatel-Argent donne à l'é– vêque Pierre et à ses successeurs deux: pièces de terre, des maisons el une alpe situées à Punun sur le territoire d'lnlrod. Ce document nous révèle les noms des ham~aux de Cirinan, de Chcvrayri, de Peramo– lera, de Fénil et de Ponde! (2). (r) Archivts dt l'ev~ché. (2) Cartulaire de l'évlché, p. 76.

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