BASA
- 82 - de brillante prospérité, ne pouvaient e11tretenir un plus grand nombre de gens d'église. Le recours collectif produisit son effet. I.e projet de fondatioD du couvent de Saint-François n'aboutit point alors ; elle n'eut lieu qu'un siècle tout juste après. . Notre évêque avait un différend avec un seigneur valdôtain. te 5 décembre 12113, il fit examiner à l'é· vèché plusieurs témoins dans la cause féodale agitée entre lui et Pierre d'Introcl. Celui-ci, fils de Marc et petit-fils d'Hugues de Bard, connu dans l'histoire par ses vives oppositions au comte de SaYoie, con– testait à l'évêque d'Aoste le plaît qui, de longue date, était dû à la mense épiscopale. Prêts à affirmer les droits de la mense, comparurent à l'évèché les cha– noines de la cathédrale, Gui de Chesalet et Anselme d'Avise, Jean , chapelain de Saint-Jean, et les che– valiers Aimon de Gignod et Boniface de ViUa, les– quels déclarèrent que, d'après l'attestation de l'archi– diacre Jean , Hugues de Bard devait mille sols de plaît à la mense, et que même il les avait payés une foi.s. Aimon des Cours, chanoine de la cathédrale, in– terrogé, à son tour, sous la foi du serment, · déposa avoir entendu de la bouche d'Hugues de Bard que celui-ci était tenu à mille sols de plaît pour le fief mouvànt de l'évêché. Le chevalier Bernard de Bosses, le seigneur Guillaume l'anciP.n de Valpelline , Vibert de Saint-Pierre firent la même déclaration. Telles fu– re11t les dépositions de témoins di gnes de foi reçues à l'évêché, en présence <l'Aimon du Palais, chanoine
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