BASA
- 85 - met de maintenir et de protéger la confrérie du Saint-Esprit, dont la .fêle se célébrait dans la paroisse d'Anniviers, le jour de la Pentecôte et les deu;;: jours suivants (1 ). C'est la mème confrérie qui a exis– té jusqu'à ces derniers Lemps, dans plusieurs parQis– ses de notre pays . Les deux diod~ses , quoique sépa· rés par le Grand-Saint-Bernard, ava ient beaucoup de points de rapprochement dans les usages et les mœurs. Nous avons vu, en 1 1252 , le chevalier Aimon d'Aymaville s'engager vis-à-vis de l'église de Char– vensod à entretenir le canal des Ruines jusqu'au lieu appelé Ladues. Après sa mort, c'est-à-dire, quelques jours avant la fète de Saint Jean~Baptiste, . l'an 125 4-, ses fil s Godefroy et Gontier inféodèrent les droits a l'eau de ce ruisseau à l'évèqne Pierre pour l'usage de l'église de Cbarvensod et de tous les paroissiens, en laissant cependant une pa1 lie de ces droits à Ray– mond de Ponde!. Les seigneu rs d'Aymaville promi– rent, en outre, de maintenir soigne usement ce canal · et de ne molester à cet égard ni l'évêque ni l'église ni les paroissiens de Charvensod. Mais ils se réser– vèrent la prestation annuelle d'une demi-livre de poi– vre pour la fête de l' Ascension et de deux sols de plaîl. La dame Grossa et ses fils Boniface el Jacques donnèrent leur approbation à cet accord (2). Il est bon de· recueillir les noms de localités qui sont cités dans les vieilles char tes. Dans un acte d'é- (1) Gremaud, Docmnwts, etc. (z) Arch. de l'évêché.
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