BASA

-- 87 - lions de générosité. L'hôpital des Colonnes soit de Nabuisson, fondé à Aoste sous l'épiscopal du B. Bo– niface de Valpergue, méritait par sa bonne tenue les largesses publiques. La 2' férie avant la fête de Noël, le vicomte Godefroy lui fit sentir les effet~ de sa charité. Il ùonna en fief au pieux établissement tous les biens qu'Aimon d'Empallian tenait de lui-même ( 1). Nous constatons que, vers le mèrue temps, les no– bles frères Godefroy et Aimon de Challanl , pour le bien de leurs àmes et de celles de leurs parents, confirmèrent à perpétuité la donation que leur père, le vicomte Boson, avait faite au même hôpital, c'est– à-dire, celle de deux charges de bois par jour à prendre dans lenr forèl, hors du torrent de Saint– Marcel. La maison hospitalière fut rep1·ésentée, dans celte circonstance, par son procureur Boyssun, eL les témoins intervenus furent le clerc Aimon, fils du sei– g::eur Godefroy, le vidornne Gui et le chevalier Jac– ques de la Roche (2). La collégiale de Saint-Ours faisait, de son côté, de bonnes acquisitions. Elle acheta, en 1254, un champ et un pré qu'Amédée, clerc de la Porte-Saint-Ours, surnommé Chasteillon , possédait à Establo tians la paroisse de Saint-Christophe. Elle acquit aussi, dans le même territoire, de Richalme, fils de Palmer de la Porte-Saint-Ours, une pièce de terre sise au mas de Vynolen (3). (x) Arch. de l'lvlché. C'est par erreur que l'hôpital des Co– lonnes est attribué à la Maison du Grand-Saint-Bernard dans le tome n Ch. Hist. patr. Mon. 15;1. (2) Arch. de l'évêthé. La date de ce parchemin est illisible. -:-..e seianeur Aimon est appelé ici vicomte, tandis que plus haut nous v 0 oyons son frère Godefroy décoré de ce titre. (3) Kal. S. Ursi, ff. tu ,.çt LXXII.

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