BASA

93 - ney de la Salle, tenait d'Arduc"ion. Le même ' mois, celui-ci et son fils Marquet donnèrent à l'évêque cent marcs d'argent assignés sur les propriétés, que le même JeM de Lesqueney avait en fief d'Arducion, le ga~antissanl de tout trouble à cet égard. Notre prélat commit son official Aimon des Cours aux fins <le re– cevoir cette donation. Remarquons, en passant, que c'est pour la première foi s que nous voyons expres– sément mentionnée la charge d'ofücial dans le diocèse. Les témoins de cet acte furent Gui de Gressan, vi– domne d'Aoste, Anselme des Cours, Gontier rl'Esque– ney. Ces diverses acquisitions se faisair.nt au nom de l'évêché (1). En augmentant les possessions de la mense, !'é– vêque Pierre ne fai sait qu'en verser avec plus d'a– bondance les revenus dans le sein de l'indigence. Le vénérable pasteur s'était fait une belle rèputation de charité. Pourquoi recevait-il un si grand nombre de donations ? c'es t qu 'on savait qu'il les employait en bonnes œuvres. Les largesses des fidèles enveri; lei ecclésiastiques sont la mesure de la libéralité de ceux– ci envers les pauvres : les fidèles regardent l'Eglise comme la meilleure distributrice de leurs aumônes. Nous avons, d'ailleurs, une preuve éYidente de la cha– rité de notre évêque dans l'acte de donation que le cha_noine Girod du Ru, iss u d'une famille noble de Gressan, fit à la mense, le mois de mars 1256. Le pieuK chanoine, « considérant, est-il dit, et constatant ( il Cartulaire de l'évêché, pp . 78 et 92 .

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