BASA

-- 95 - L'année 1256 est féconde en fondations pieuses et en legs religieux . . Maître Pierre de Derby fit son testament au mois d'août. Nous constatons qu'il fonda à la cathédrale un réfectoire pour le chapitre, lequel devait avoir lieu chaque année dans le courant d'octobre, ainsi que le i;ervice de treize me~ses à cëlébrer le jour anniver– saire de sa mort ou le lendemain. li chargea, en mé– me temps, le chapelain de l'autel de Saint-Pierre éri– gé en la cathédrale, qui devait jouir, après le décès de son neveu Jean, de certains biens lais11és à cette fin, de payer les rétributions de ces legs. Pour as– tmrer l'exécution de ses intentions, Pierre de Derby sollicita l'approbation de l'official Aimon des Cours et du chanoine Aimon du Palais ; ce qui lui fut accordé (1). Maître Pierre voulut bien se souvenir aussi du cha– pitre de Saint-Ours dans ses dernières volontés. Il lui légua la maison qu'il avait près du four qu'il tenait en fief du même chapitre, ainsi que toute sa biblio– thèque, où se trouvait bon nombre d'ouvrages de médecine (2). Le titre de maître ou de doct11ur, dont était qualifié Pierre de Derby, et la bibliothèque choisie qu'il s'était formée dénotent dans ce person– nage une science peu commune à cette époque. tre évêque dans cet acte, nous amènera plus loin à formi!tler une' hypothése, étant donné que le document publié par Besson soit authentique. (1) L ib. Redd . Cap . Aug. f. c1r. (2) " Legavit dicte domui Sancti Ursi omncs hbros suos tam phisicalcs quam alios. » Kat. S. Ursi, f. LIX. '"

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=