BASA

- 97 - leine et des lépreux une rente annuelle, jusqu 'à la concurrence de di x. sols , imposée sur une vigne, à Clo•:-Ncuf ( 1). Le nom de l'hôpital des Colonnes se trouve 1nen– tionné dans une charte portant la. date du jour de la Toussaint de cette année. Nous y lisons que Ilarthé· lem y et Pien e, fil s de Piene charpentier carpanlarii, donnèrent en fief à lloson de Cliatillon, citoyen d'Aoste, el à ses héritiers une vigne située à Ernpallian, sous la ré serve de la prestation d'usage du e à l'hôpital des Colonnes , c l d;auIres tr ibuts en fa rnu r des proprié– taires fonci ers. Le notaire Amédée rédi gea cet acte, av2c I'inten'ention des témoins Jacques de Granges, citoven d'Aoste, Pierre de lloschi a et Pierre d'Allein. Nous remarquons qu e la dame Ermenburge Buisson, fondatri ce el directrice rie l'hôpital des Col0nnes dès 122'7, approuva celle inféodation (2 ). Nous avons déjà cité les noms de quelques valdo– tain~ résidents en Va ll a i ~ . Un autre valdôtain y avait des possess ions: c'es t Pi erre d'Aos te , qui, le 13 no– vembre, obtint de Normand, chantre de Sion, (.t de Louis li ubod donzel, leur renonciation a certains droits qu'ils mesuraient sur ses bi rns (3). Nou s vo yons en ce temps le nombre des fondations tic réfectoires se multiplier l~ n fav eur du chapitre ca– thédral. Au nombre des bienfaitrices , nous comptons, (1) Arch . de l'éi'éc/Jé. (2) Id. (3) Grctuaud, Docwncnts, etc.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=