BASA

- 109 - en général, du corps, j usqn 'à acquittement complet. A la prière du chapitre, l'évêque Pierre voulut bien confirmer ce statut de son autorité ordinaire ( 1). Celle année, le chanoine maitre Vuillerme fit son testament et légua au chapitre de la cathédrale les po~sessions qu'il avait à Saint-Etienne, à Hort, à Pa– lem, à Pornssan au mas de Vaut, et, entre autres 1 la moiti~ d'un moulin si tué près de la tour Foldachi. Le pieux chanoine donna ces biens au chapitre pour l'entretien d'un chapelain qui célèbr-erait la messe à la chapelle de Saint-Clément, assi sterait aux offices du chœu1· à la cathédrale, et resterait chargé des frais d'un ré– fectoire. Après avoir disposé d'un8 partie de sa fortune en faveur d'œuv res pics, le chanoine Vuillerme nomma son héritier dans la personne de son frère Martin, curé de Saint-Martin de. Corléan ; mais il lui subro– gea l'archidiacre de la cathédrale pro tempore 1 dans Je cas qu'il vint à négliger l'accomplissement des legs prescrits(2). Le chanoine Aimon des Cours institua aussi, en 1259, par disposition testamentaire, nn réfectoire simple pour le chapitre cathédral. li en assura les fonds sur des biens qu'il avait à Derby e! à Sarre. Le docu– ment, qui contient celle donation, nous révèle l'exis– tence d'une sorte de couvent de religieuse5 annexé au prieuré de Sainte-Hélène. C'ètaient des · sœ,urs con– verses allachées probablement au service matériel du (r ) A.rel!. de l'évtc/Jé. Deux sceaux, l'un de l 'évêque Pierre, ! 'autre du chapitre, sont appendus au parchemin. (2) Id.

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