BASA

- 110 - prieuré ( 1 ). Il nous apprend aussi que le chanoine Aimon avait un frère appelé Bermond des Cours. Ce testament fut revêtu du sceau du testateur et de ceux de Pierre, prieur de Saint-Ours, et de Jean, prieur de Saint-Béning. · Nous signalons encore, celle année, un autre réfec– toire fondé par Anse lme d'Avise, fil..; d'Aimon. Il af– fec ta à cette fin diverses propriétés qu'il avait à Ar– vier, prélevant toutefois sur le revenu de ces biens douze deniers en faveur <le !'1\glise d'Avi se . Le 1 juin 1259, dimanche de la Pentecôte, eut lieu à la cathédrale l'inauguration de la confrérie des clercs qui fut depuis fa vorisée <l ' un grand nombre de legs. Celle confrérie, probablement la même que celle du Sain t-Esprit, avait pour but <le réunir en cc jour à table, dans une salle capitulaire, l' évèque , les di– gnités, les chanoines, les prètres, les clercs;, tou s les . employés de la cathédrale, ainsi que les magis trats et les principaux citoyens de la ville el du IJourg. Ces agapes fraternell es SC faisaient d'abord a une lieure de la nuit, après l'Angefils; plus tard, par s11ile de quelques abus survenus, elles furenl avancées, et se tinrent à l'issue des vèpres. C'étaient, au reste, des repas modestes et convenables, convivium lwncstmn (2). ( l) " Dominus Aymon de Curiis canonicus augustensis dedit r (unum) simplex (refectorium), quod ipse adquisivit in Delbia, et supe r rm sestariis siliginis, quos debent facere monachi sancte Helene super clauso suo retro dommn conversanun .. .. » Lio. Redd. XLIII et xux. (::) Cibr<triu et Promis, Dùc11111enli , etc. p. 3 16.