BASA

- 111 L' évêque Pierre continuait à s'occuper du tempo– rel tle son érêché . La 4• férie de juin, Girold d'E– charlod renonça en sa faveur au fief qu'il tenait de la mense, aussi bien qu'au fief que Pierre de la Salle, dit de la Chi nai!, tenait de lui-mème. La 3• férie du mois suivant, Michel, fil s de Vuillerme Nicolo, concéda à notre prélat la moitié d'une vigne située aux Côles sur le Rumey ran (1). Le vice-chancelier Turumbert dressa ces deux actes a Aoste, devant la cathédrale, le siège impérial élant toujours vacant. Le chapitre de Saint~Ou rs élait, à cette époque déjà, ·en possession de l'alpe d'Arpisson sur le ter– ritoire de Pollein . Un document <lu 1G septembre 125\) nou s apprend que Valter, fils d'Albert de Lides, en– gagea an chapitre de Saint-Ours, pour la somme de dix livres qu'il en avait reçue, l'alpe d'Arpiczon qu 'il tenait en fief du chapitrn même, ainsi que certaines prestations qu'il percevait cl' Arman dou Glarey et de Martin d'Arlio. Cc contrat fut pas~ é devant le notaire Vuillermc dé Genese sous le por ti que du vieux lws– pice de Saint-Ours (2 ). Celle expression dénote l'an– tiquit é reculée de l'hôpilal ùe Saint-Ours. Un autre document de cette année mentionne une donation de bi~nio faite par Jacq1i'es, curé de Gignod, à l'hôpital de la Cluse. Celle maison de charité était placée dans un étroit défilé sur les confins des pa– roisses de Gi gnod et d'Etroubles, afin de secourir les pauvres voya ge urs. On ignore les origines de ce t éta- (1) Arc/J . de l'lvéc/Jé . (2) ]{al. S . Ursi, f. LV.

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