BASA

- 112 - blissement (1). Son premier bienfaiteur connu est Je curé Jacques. Il apposa dans l'acte la double condi– tion qu'on tînt pendant la nuit un e lampe allumée dans la chapelle de l'bôpilal et qu'un prêtre y célé– bràt tous les jours la messe (2). Notons, en passant, le nom d'un nobl e gentilhom– me, celui du seigneur Pierre de Villa en Gressan, qui vendit, en 1259, à Nicblo de la mèmf-l paroisse un pré qu'il possédait à Feysolel, près de la Doire, sur le tenitoire de Brissogne (3 )., Signalons enfin le logs que le clrnvalier Jacques de la Roche de Rupe, mû par des con~id érations toutes spirituelles, fit du ce ns d' un muid de seigle en fa– veur de l'église cathédrale. Agnès sa femme donna son consentement à ce legs , lequel ne dernit avoir son exécution qu'après la mort des deux époux. Le (1 ) Nous avons cité dans le XI· bulletin de la Société aca– dém. Le B. Boniface, p. 100 , une lettre de sauvegarde donnée en 1::!34 à l'hôpital de la Cluse par le comte Amédée lV. Ce dôcument a été découvert dans Je corps d'un acte de reconn aissan ce dressé en 15 28 par le notaire Jean i\falli et. Mais , au lieu d u nom du comte Amédée, nous y lisons celui du comte Aimon, bien que la date soit effe ctivement du moi s d'aoflt I2H. Or, Je comte Aimon régnait en 1334~ Il fa ut donc reconnaitre une erreur de copiste dans le nom du comte ou dan s le millésime. Nous inclinons à croire que le scribe a erré dans le n om du comte. Car nous avons la copie d'un acte, daté de la 2e férie de novembre 1227, qui fait déjà mention de l'hôpital de la Cluse . Il y est dit que Pierre, recteur de cette maison hospitali ère, donna au canonicat de la cathédrale, occupé par Aimon de J'Ar– chet, une pièce de terre sise à T erzeno . (2) Société acctdém. VHebulletin. ~lémoi re sur les h6pitaux, p. 51. (3) Kal. S . Ursi, f. LXXXI.

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