BASA
- '1:; - ensuite l'église paroissiale de S. Launmt, laquelle était, comme les églises de Perlo, de Fontainemore, de Gressan et de Cogne, dessenie par !Ill chanoine régulier de S. Ours. Le monastère était habité par dix cha– noines et ün novice ; ils vivaient tous séparément du revenu des prébendes que le fermier des biens du Prieuré, pour lors noble Nicolas de Tilliel', payait à chacun d'eux, d'après les transactions faites entre les prieurs précédents et le chapitre. A la tête de ces religieux in spi'rituahbus é:ait le Vicaire ou Vice– Prieur, choisi parmi les chanoines réguliers, et amo.. vible au bon plaisir du T. IL Prieur. Le Vicaire avait deux prébendes, les autres religieux, une cha– cun, et ceu:~ qui n'étaient pas prêtres, une demi– prébende seulement. Dès 1 G79, par accord fait avec le prieur commenùataire Emmanuel Madrus, chaque prébende percevait ·12 setiers de froment, 8 setiers de seigle, '.l muids de vin, 8i) florins de monnaie d'Aoste, 2 rubs de beurre, 40 livres de ceras, GO livres de fromage et 9 charg~s de bois. Leur habit était celui deR prêtres séculiers, avec une petite bande blanche de lin qu'on appelait Froc et qui se portait retro el ante super vestem (sic). Ils récitaient les Heures canoniales presque toutes en plain-chant, selon le rit particulier de leur église, lequel différait soit du rit romain soit de celui de ·l'Eglise d'Aoste. Les missels, bréviaires et autres li- vres de l'Eglise de S. Ours étaient tous manuscrits et pre~que deleti vetustate. Dans ces liYres ne se trou- • t':P;
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