BASA

- 125 - - tout un cùté des mœur1 religieuse~ · el pacifiques de l 'époque. Les parties préfère11t déférer leur cause à un tribunal d'arbitrage que de vider leur quetelle, les armes à la main, el ies juges arbitres ne croient pouvoir mieux garantir leur décision -qu'en la plaÇlrnt sous la sauvegarde des saints autels. Un gentilhomme valdôtain déjà cité figurait aveb · honneur en i 260 dans le Vallais ; c'est le chevalier Pierre d'Aoste qui, en septembre de celle année, se rendit· caution, avec des seigneurs vallarsans et plu;. sieurs chanoines de Sion, des engagements qu'avaient pris I1év êque d le chffpitre de Sion de faire ratifi~ r par le Saint Siège t.l rarchevêque de Tarenrai~è l UD accord conclu entre l'évèquè Henri el le prince Pi~rre de Savoie ( 1 ). La 7• férie du rnème mois, Jean de (iressan donna a la mense épiscopale une pièce de terre sise prè~ de la porte Béatrix (2). La mème année, la coll'é– giale de Saint-Ours fit de considérables acquisitions. Elle reçut en donation de Bauduin, fil s de Baud111iri de la Porte-Saint-Ours, trois vign<'s, deux prés, un champ el une maison, le tout situé à Rovarey, dans la paroisse de Saint-Hilaire de Gignod. Haymond d'A– rensod, fils du seigneur Anselme, lui fit t~ssion -d'e deux pièces de terre qu'il possédait à Champferré. La même annét', la collégiale agrandit son ·domaine à Arpisson, en achetant de Gontier de Lides donzel qua- (1) Gremaud, DoeztmJ11ts 1·elatifs d l'H:stoire du Vall.iis. ~ 2) .i rclJ. dt !"frl c/.>i .

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