BASA

- 139 - ne fait pas homieur aux mœurs du . temps; . ,il _ ac– cuse un reste ,de superstition el de barb~rie d;ll mo– yen àge. .. . ,Hélas:! tout tableau a ·ies omb11es~ ; . ' : Pierre de Savoie se montra plus .dign,ai so,Hvera.in el 'chrétien plus éclairé, en confirmanl,i Je 3i1 juillet, les lellrcs, les privilèges el toutes les. immunités oc– troyees .par .ses prédécesseurs aux évêques et à l'E- .glise d'Aoste (1). ,>. Le 'I 0 aoùl, nous \Oyons l'a1·cbevêque de Taren– taise el notre evèque publier de concert .une ordon– ùonnance touchant .la résidence des chanoines de la cil'thé<lrale et leur assistance au cho:,rnr. Un statut avail déjà été parlé .précédemment, au sujcl de.. 1~ 1 rési– dence coulinue des chanoines. Les deux prélatsJ'~x.pliquèrenl dans ce sens que les six chanoines de.l'or– dre des prêtres devaient s'acquitter des fonctious de leurs semaines par eux-mêmes ou par les c9Jlègues de leur rang, et les chanoines de l'ordre _des diacres et des sous-diacres faire, à leur tour, leu1·s semaines; tous, du reste, demeuraient astreints .. à la résidence, selon l'ancienne coutume. La nouvelle ordonnance fut insérée dans le Recueil des Statuts capitulaires (2). Nous remarquons dans ce document qùe l'évêque Pierre se qualifie de frere, ce qui iodique qu'il fai– sait profession de la vie religieuse. ·Nous observons, en outre, que, dans le treizième siècle, l'Eglise d'Aoste (1) Rist. pa.tr . Mon. Ch. I. 1468. (2) Statu/a Ecchsiat Augustensis.

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