BASA

·I () ':! - L'année 1267, un fail atroce, et heureusement rare dans les annales valdôtaines, vint atlristllr le cœur de notre évêqu!'. Son page, Jacques de Cour– mayeur, avait été assassiné p11r Aimon de Moni (Co– gne). Après la pet pélration du crime, l'assassin son·· gea à s'enfuir du pays, accompagné de Martin et d'Ayrnonin, fils d'Anselme Vacbi, d'Aymonin llu– fns ei de Bernard, fils d'Humbert Pierre. Les servi· leurs de l\•\' êque ile mirent sur les traces d'Aimon de ~toni, el l'ayant atteint ils ,·01tlurent se saisir de lui. Mais son e~corle, étant parfaitement armée, re .. pousrn leur trnlalirn el paninl à le conduire en lieu sûr, hori du pay~. Les quatre coupables durent ce– pendant comparaitre plus tard devant l'évêque, im– plorant sa démence. Noire pré!at, usant de misé ri· corde à leur égard, les rendit a la liberté ; mais il leur fil jurer dans l'église Saint-Georges d'Hône qu'ils &e pr~senteraient à. la Con r épiscopale tou les les fois qu'ils seraient rna11dès, qu'ils s'abstiendraient d'aider et de fa\'oriser, en quoi que ce soit, Aimon de Mo· ni et Thibaud llufus, · el que même ils feraient leur possible pour les arrêter el les remettre entre les mains de la justice. Ils consentirent aussi à abandonner tous leurs biens meubl es el immeubles à la discrétion de l'év êq ue, el à subir la ITélrissurc d'infamie, sijamais ils venaient à commettre quelqu':l autre méfait au préjudice de l'e\'èque. De quoi tout fut dressé acte, le 28 a\'l'il 1267, en l'église d'Hône, par le notaire Gnigo Reyrnonrl , t'tant prèsrntfl , an!c l'éYAqnc Humheri 1

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